* Certains préfèrent user de la majuscule de courtoisie ou de déférence dans leur correspondance ou quand ils reproduisent des propos révérencieux. Voyez à cet égard l’intéressante synthèse de Luc Bentz dans Langue française (www.chez.com/languefrancaise).LES TITRES DE CIVILITÉ
On ne les abrège que quand ils sont suivis du titre ou du nom des personnes dont on parle (M., MM. pour monsieur, messieurs ; Me, Mes pour maître, maîtres ; Mlle, Mlles pour mademoiselle, mesdemoiselles ; Mme, Mmes pour madame, mesdames). Mais on les écrit au long avec une minuscule initiale quand on s’adresse à quelqu’un.
J’irai saluer M. le maire. Il faudrait confier l’affaire à Mlle Thellier. La parole est à Mme la ministre.
Bonjour, monsieur le maire. Nous vous confions l’affaire, mademoiselle Thellier. Nous vous écoutons, madame la ministre. Veuillez agréer, monsieur, l’expression *...La minuscule est possible quand on reproduit les propos d’un employé révérencieux *.
Non, monsieur, madame n’est pas rentrée. Si madame veut bien attendre un instant, je vais l’annoncer.
On les écrit obligatoirement au long avec une majuscule initiale :
Quand ils sont le premier mot d’un titre d’œuvre : Madame Bovary de Gustave Flaubert, Maître Puntila et son valet Maty de Bertolt Brecht ;
Dans certaines expressions consacrées par l’histoire : la Grande Mademoiselle, Monsieur (le frère du roi) ;
Quand on utilise un titre honorifique : Votre Majesté est mal culottée, Sa Hautesse, Son Éminence...